- Notez bien : Les notes au bas de l’article (notes de bas de page) sont plus spécialement destinées aux professeurs ou aux étudiants d’université. Il s’agit de problèmes de terminologie qui risquent de vous embrouiller, vous les élèves. Donc, lisez essentiellement le corps de l'article (l'article même) dans les paragraphes suivants.
- Voici des indications sur les pages qui se trouvent à la fin de votre livre (p.2O4 à 224). Passons rapidement sur les deux dernières pages du livre 223,224, sur lesquelles se trouvent les crédits photographiques (p.223) et les crédits textes (p.224). Ces pages qui en fait sont faites pour nommer et remercier les ayant droits (ceux qui reçoivent les droits d’auteur) des documents photographiques et/ou iconographiques (iconographique vient de image) ou les auteurs et/ou éditeurs des textes. Pour vous-mêmes, lors de vos exposés ou TPE, lorsque vous faites une citation ou lorsque vous utilisez un document d’Internet, vous devez toujours mettre en note ou en bibliographie, le nom ou le pseudonyme de l’auteur, la date de parution de l’article ou de création et/ou de mise à jour du site, et l’éditeur (l’éditeur de cette page est Google/blogger).
- Dans ces deux pages, vous pouvez trouver également les références dont vous avez besoin pour déterminer le type de document auquel vous avez affaire, au cas où il ne serait pas précisé sous le document.
- De la page 2O4 à la page 222, se trouve le précis grammatical. Sa table des matières se trouve en page 2O4. Quand vous cherchez un point de grammaire, vous pouvez vous référer à ce sommaire. Ce sommaire n’a pas d’index, donc vous n’arriverez qu’à trouver les grandes lignes de ce sommaire. Comme, je vous ai annoncé des compléments à votre manuel, je suis en train de vous préparer également cet index.
- Dans ce précis, j’attire votre attention sur quelques pages que vous devez absolument repérer (et travailler) :
- Les tableaux de conjugaison des pages 2O5 à 2O9.
- Le tableau de conjugaison du passif p. 2O8.
- Les déclinaisons des pages 214-215.
- Les fameuses listes de verbes forts des pages 22O-221.
- Ici, les verbes forts sont classés par séries et non par ordre alphabétique. Apprenez-les par série, en y ajoutant une petite musique de style « table de multiplication », ou rap. Attention à l’accentuation, on accentue la syllabe principale du radical :
- fallen, fiel, gefallen, er fällt.
- Donc, on accentue pas ge- .
- Si le verbe a un préfixe non accentué [1] (Votre manuel donne la terminologie de préverbe inséparable[2] non accentué), tel que dans ces listes geschehen ou verschwinden, on en n’accentue pas le préfixe, mais la syllabe principale du radical.
- geschehen, geschah, geschehen, es geschieht
- verschwinden, verschwand, verschwunden, es verschwindet.
- A la page 222, vous trouvez les verbes à rection casuelle ou prépositionnelle. En ce qui concerne les verbes à rection casuelle, il s’agit de verbes dont la nature des compléments[3] français (c.o.i ou c.o.d.)[4] ne correspond pas au cas allemand.
- En français aussi, il existe des survivances de cas. Lorsque vous dites : « Je le lui donne » le pronom le est en fait un accusatif (c .o .d.) de il, et le pronom lui un datif (c. o. i.) de il ou de elle[5] .
- Lorsque l’on parle dans votre manuel de « cas particulier », cela signifie que le cas allemand ne correspond pas au cas français. Dans « Je l’aide », « l’ »[6] est un c.o.d. Logiquement ce pronom devrait être en allemand à l’accusatif, mais il n’en est rien, il est au contraire au datif. Dans les deux listes du haut de la page, on ne donne que les verbes à rection casuelle dont le cas du complément ou des compléments différent du français. Attention, ces listes ne sont pas complètes, pour trouver des listes complètes, référez-vous à un livre de grammaire. Un précis grammatical de fin de manuel, qui ne contient généralement qu’une vingtaine de pages ne peut-être exhaustif (exhaustif = complet). [7]
- Les verbes avec prépositions obligatoires ont généralement des prépositions qui ne sont pas les mêmes qu’en français. Exemple : anfangen mit ou beginnen mit, commencer par (un allemand, un autrichien ou un suisse qui ne connaîtrait pas bien le français dirait *je commence avec[8] le début au lieu de dire je commence par le début. C’est pourquoi, pour ces verbes qui sont construits avec des prépositions qui ne correspondent pas aux prépositions françaises, il faut apprendre leur rection (on dit aussi le régime) par cœur.
- Voilà donc pour l’étude des dernières pages de votre livre.
- Votre serviteur (au féminin). dominique
- [1] A propos de la terminologie que j’emploie, je dois préciser que je suis non seulement professeur, mais aussi linguiste (spécialité de master en linguistique allemande) et c’est pourquoi je n’emploie pas toujours la même terminologie que vos professeurs, mais une terminologie plus « avancée ». je conseille cependant à mes collègues de ne plus employer les termes de « particules séparables » et « particules inséparables ». Avez-vous seulement une seule fois imaginé de parler de particule inséparable à propos du re- de regarder en français ? Mes institutrices m’ont déjà parlé dans mon enfance de préfixe et mes premiers professeurs d’allemand (dans les année 6O) m’ont dit : » la particule, c’est une espèce de préfixe… , mais en grammaire allemande on l’appelle une particule. » Finalement, en parlant de préfixe ils n’avaient pas tort. Avez-vous déjà parlé de particule séparable à propos du away de He’s going away en anglais ? Cela ne vous serait jamais venu à l’idée…Alors, Pourquoi cela vous est-il venu à l’idée pour le weg de weggehen en allemand qui joue exactement le même rôle que le away anglais? Les allemands parlent de trennbare Silbe ne signifie pas particule, mais syllabe. Le terme de « particule » est maintenant réservé aux particules modales et/ou illocutoires (Voir le livre de René Métrich référencé en note (7)).
- [2] Préverbe non accentué suffirait largement…
- [3] En linguistique non scolaire, mais universitaire, je parlerais de « valence ».
- [4] Pour les étrangers non francophones qui lisent mes articles, c.o.d. signifie complément d’objet direct et c .o .i. complément d’objet indirect.
- [5] Dans mon enfance on parlait à propos des c. o. i. des verbes d’attribution tels que donner ou prêter de compléments d’attribution, car en donnant ou en prêtant, on attribuait quelque chose à quelqu’un. J’aimais bien ce terme, car pour l’enfant que j’étais il était plus compréhensible que complément d’objet indirect.
- [6] Si je mets ici des guillemets, là où dans un mémoire universitaire, on écrirait uniquement en italique, c’est parce que j’écris pour des élèves, et je souhaite donner plus de clarté à ma typographie, de façon à ce qu’il n’y ait pas de mauvaise compréhension.
- [7] Un livre de grammaire qui emploie la terminologie actuelle (terminologie linguistique) vient de paraître ; cependant je trouve que même s’il peut rendre des services aux lycéens (à de bons lycéens), il est plutôt destiné aux premières années d’université (du moins dans ma région). En voici les références : Maîtriser la grammaire allemande au lycée par René Métrich et Pascal Schweitzer (ed. Hatier). J’ai cherché vainement ces listes à la fin de ce livre, mais je n’ai trouvé que la rection prépositionnelle et la rection des adjectifs. Ajoutons aux notes précédentes sur les préverbes et préfixes que M. Métrich parle de préverbes séparables et/ou inséparables. En ce qui concerne les préverbes inséparables je parlerais tout simplement de préfixe. Cela éviterait à nos élèves de se demander, si les verbes sont séparables ou inséparables. Il n’y aurait plus que des verbes à préfixe non accentué qui ressemblent au français « regarder » et des verbes à préverbe détachable accentué. On pourrait aussi épiloguer sur les mots « séparable » et « inséparable », lorsque deux amis sont inséparables, ce sont les deux amis qui ne peuvent se séparer l’un de l’autre, et pas seulement un seul. Donc , c’est à la fois le préverbe et le verbe qui seraient inséparables ou séparables ; donc, il vaudrait mieux parler de préverbe détachable et de verbe détachable.
- [8] Conventionnellement, une étoile [*] devant une phrase signifie que la phrase comporte une faute de grammaire ou de logique. dominique.
Montag, November 21, 2005
Méthodes de travail (suite) 3. Savoir utiliser le manuel - p. 2O4 à 224.(précis grammatical, verbes forts)
Guten Tag, ihr alle !
TEXTE de REFERENCE : Welten, premières, Bordas (auteurs cités dans mes articles précédents).
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